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L'AMOUR PEUT PARFOIS FAIRE MAL: CHAPITRE 5
19/01/2009 11:45
L’amour fait parfois souffrir Elle errait sur la route, l’âme en peine. Elle ne voyait ni les voitures qui la croisaient ni les rares passants qui s’aventuraient dans la rue à cette heure tardive. De grosses larmes coulaient sur ses joues, inondant son foulard dans ce noir blafard. « Qui pensera encore à moi, se disait elle en pleurant dans la tête ? Il serait si facile de me jeter sur cette route et d’attendre un routier roulant un peu trop vite et ma vie ne serait plus en souffrance ! » Et tout en faisant ça, elle avançait pas à pas ce trottoir qui n’en était pas vraiment un. La souffrance qui était inscrit en elle, lui faisait oublier tout ce qui se passait autour d’elle. Elle avait désormais si peu foie en la vie maintenant que ni la faim ni la fatigue ni le vent et le froid ne la touchaient. Même la pluie qui commençait à tomber, n’arrivaient pas à la sortir de sa torpeur où elle se languissait. Mais qu’avait il bien pu arriver à cette jeune fille de vingt ans, nommée ESPERANCE pour que la vie ait si peu d’importance pour elle maintenant ? Brune, cheveux ondulant et très longs, noir comme le jais, elle était plutôt jolie mais cela n’avait aucune importance pour elle. « A quoi ça sert d’être jolie, se disait-elle si ce qui faisait ma vie, a disparu ? » Un visage s’imposait dans sa tête et les larmes se remirent à couler de plus belle. Elle trébucha et s’étala dans la boue mais elle se releva, ignorant les entailles qu’elle venait de se faire aux genoux. La douleur n’avait plus prise sur elle ! L’ignorance de celle-ci était devenue une sorte de force qui l’obligeait à avancer sans s’arrêter. « Pourquoi, pourquoi m’a-t-il fait ça ? Il était ma famille, ma vie et maintenant je n’ai plus rien. Pourtant je le croyais sincère ! Je croyais qu’il m’aimait et là maintenant il doit être le mari d’une autre ! » Sa peine était immense et sans s’en rendre compte, elle butta contre quelque chose de vivant à ses pieds. Elle sortit momentanément de sa torpeur et elle s’abaissa pour regarder ce que c’était. Une pauvre petite boule de poils était attachée à un poteau, tremblant de froid et de faim ! Un chiot abandonné par ses maitres à qui il avait donné son affection et qui n’en voulait plus. « Mon Dieu comme tu es sale ! Tu me ressembles petit trésor ! Tiens, prend ca ! Ce n’est pas grand-chose mais ca calmera un peu ta faim ! » Elle lui offrit un biscuit qui trainait dans sa poche. Le chiot tout heureux de ce met improvisé, lui lécha les doigts en signe de reconnaissance. « Ne t’attache pas à moi, petite boule de poils ! Mon cœur est mort avec la trahison de celui que j’aimais de tout mon être ! Je vais te prendre avec moi et essayer de te trouver une bonne famille. Pour le moment je vais t’appeler Zorro ! Ca suit bien avec ton masque ! » Le chiot eut un jappement de joie et il se nicha dans ses bras. Espérance : « Oh Zorro, qu’allons nous devenir ? Nous sommes deux âmes perdues dans un univers plein de souffrance ! Nous allons trouver un endroit bien chaud où nous pourrons nous laver et essayer de dormir et je te passerai de quoi te restaurer mon petit ami ! » CHAPITRE 2 Remontons un moment plus tôt dans la journée. Vers 10h, DOMINGO quitta ESPERANCE pour aller rejoindre sa mère qui lui avait passé un coup de fil urgent. Dans sa voiture, il pensa au moment où il avait rencontré celle-ci. Très pressé, buvant son café, il se dépêchait de rejoindre sa voiture quand il accrocha une très jeune fille brune aux yeux verts émeraude. Sur le coup, il se mit en colère malgré ses torts mais celle–ci retomba vite devant les beaux yeux de la jeune fille et de son rire cristallin. A trente ans, jamais celui-ci n’avait ressenti une telle émotion ! Pourtant il avait eu beaucoup de femmes dans sa vie et des aventures qui n’avaient guère durées. Il aimait trop sa liberté, il n’était pas encore prêt à se caser. Chirurgien renommé, il passait la plus part de son temps dans sa clinique à opérer les gens. Espérance : « Je crois que je vais vous devoir un pressing et un café ! » Il la regarda longuement. L’envie de la connaitre était démesurée chez lui : « Il ne tient qu’à vous pour le café, lui dit il ! Et il lui désigna un bistrot pas très loin ! Si vous le désirez, bien sur. Je ne voudrai pas m’imposer ! Je m’appelle Domingo Ramirez et vous jeune demoiselle ? » « Espérance Libertiny, enchantée de vous connaitre Domingo ! Je suis vraiment navré pour votre polo ! » Ils passèrent une heure à bavarder et à faire connaissance ! Il avait complètement oublié son rendez vous important. C’est comme ça qu’il apprit que celle-ci avait pris une année sabbatique pour trouver sa voie et son chemin dans la vie. Elle ne manquait pas d’argent mais cela ne l’empêchait pas de rester une jeune fille simple et douce, non imbue de sa personne .Orpheline depuis l’âge de 10 ans, elle gardait pour son tuteur très peu d’estime et d’affection ! Elle avait très envie de visiter et de connaitre bien des coutumes et mœurs de divers pays ! Elle connaissait plusieurs langues et aurait pu devenir interprète. Là elle s’était arrêtée près des chutes du Niagara, pas très loin de la clinique de Domingo, très impressionnante aux yeux d’une érudit. Ne voulant pas la laisser comme ça, il l’invita à souper le soir même. Elle accepta volontiers pour la plus grande joie de celui-ci. Son cœur battait comme un collégien. Il partit à sa clinique annuler ses rendez vous et remettre quelques unes de ses opérations entre les mains de son meilleur ami, un imminent chirurgien lui aussi. BERTRAM : « Et bien Domingo, c’est très rare que tu laisses ta place à quelqu’un d’autre, même à ton meilleur ami ! Soit tu es amoureux, soit il se passe quelque chose de grave chez ta mère ? » DOMINGO : « Stop, tu es un petit peu trop curieux ! Et non il ne se passe rien de grave chez ma mère et oui j’ai rendez vous avec une charmante beauté ! » BERTRAM : « Alors comme ça tu es amoureux, je n’arrive pas à y croire ! Tes yeux brillent de mille éclats ! Raconte ! » DOMINGO libéra son cœur à son ami, le laissant pantelant d’attendre la suite pour savoir comment ça allait se passer entre eux deux…. CHAPITRE 3 A l’heure prévue il se dirigea vers l’hôtel où ESPERANCE avait posé ses bagages. Qu’elle ne fut sa surprise quand son hôtesse vint lui ouvrir la porte ! L’ambiance de la suite était, on ne peut plus romantique. Bougies d’ambiance, table mise pour deux, musique douce et romantique étaient à l’ordre du jour. Celle-ci portait une robe d’hôtesse très sexy mais ne laissant voir que peu de choses ! Par contre celle-ci la moulait comme une seconde peau. DOMINGO avait apporté une douzaine de roses rouges qu’elle accepta en rougissant. Ils se regardèrent un long moment perdu l’un dans l’autre, yeux dans les yeux comme hypnotisés l’un par l’autre. Puis s’approchant d’elle il prit possession de ses lèvres, doucement tout d’abord et passionnément ensuite. Ils étaient atteint de la fièvre de l’amour et de la passion tous les deux. Ses mains caressèrent sa nuque puis descendirent le long de sa colonne vertébrale, lui communiquant des frissons sensuels. Celles de la jeune fille s’aventurèrent sous sa chemise. Ils tremblaient d’émotion tous les deux. Elle sentit l’emprise qu’elle avait sur lui et celle qu’il avait sur elle. La fièvre et la faim de leurs corps et de leurs cœurs qu’ils avaient l’un de l’autre les conduisirent à l’acte d’amour. Il lui prit son innocence avec amour et passion et elle se donna à lui sans rien demander en retour. Ils passèrent la nuit ensemble, ne voulant plus se quitter ! Il passa ainsi deux mois entre sa clinique et elle, sa femme enfant ! Puis il y eut ce maudit coup de fil de sa mère qui l’inquiéta et qui allait détruire ce bonheur nouveau. Arrivé chez elle, il se précipita dans son boudoir craignant le pire. Il y avait avec elle une jeune femme de son âge et un tout jeune enfant d’à peu près trois ans, très timide, accroché à elle. Il la reconnut car elle avait un des meilleurs moments de sa vie, sa maitresse, il y a un peu plus de trois ans. DOMINGO : « Bonjour Myriam comment vas-tu ? Et toi mère que se passe-t-il ? Pourquoi ce coup de fil ? Tu m’inquiètes, tu es malade ? Bonjour petit bonhomme ! » MYRIAM très blanche : « Bonjour DOMINGO, j’ai besoin de toi ! Je te présente ton fils ALEJANDRO ! Il est très malade et il a besoin de toi ! Il a besoin que tu lui fasses don d’un peu de ta moelle osseuse ! » DOMINGO interdit, regarda la jeune femme et le petit garçon, tout en murmurant : « Pourquoi ne m’as-tu rien dit ? Pourquoi me l’avoir caché ? Je t’aurai aidé et reconnu notre enfant ! » MYRIAM : « Je te demande pardon pour ça mais tu ne voulais pas d’enfant à ce moment là ! Malgré nos précautions je me suis retrouvée enceinte et je n’ai pas voulu me séparer de ce petit bout qui grandissait en moi ! Je suis très malade DOMINGO et notre enfant aussi. Tu es un très grand chirurgien ! Tu ne peux plus rien pour moi mais lui a toute une vie devant lui ! Essaye de sauver notre enfant s’il te plait ! C’’est un petit être innocent et tellement merveilleux. Il sait qui tu es mais il est très timide ! » DOMINGO n’était pas quelqu’un de rancunier et son cœur fondait devant le regard de son enfant. Au contraire il avait un cœur en or et il reconnut volontiers que, quand il avait connu celle-ci, il n’était vraiment pas prêt pour être père CHAPITRE QUATRE Son esprit travaillait à grande vitesse. Il s’approcha de Myriam et lui caressa la joue. Les larmes coulaient de ses yeux. Il aurait pu en tomber amoureux, peut être dans le temps mais à ce moment précis il n’était qu’un grand gamin qui s’amusait. Ensuite il s’approcha de son fils qui eut un geste de recul par peur et timidité. Il savait y faire avec les enfants et il finit par avoir son fils dans ses bras. Il lui murmurait des mots d’amour à l’oreille. MYRIAM avait du mal à reconnaitre DOMINGO dans cet homme devant belle qui était devenu un adultes qui avait muri pendants ces années où elle luttait contre sa maladie et celle de leur fils. CARLA (mère de celui-ci) : « J’espère que tu vas faire honneur à ta famille mon fils et que tu vas épouser cette jeune femme et reconnaitre ton enfant ! »Femme à cheval sur les principes, elle ne tolérait pas que son fils ne fasse autrement. DOMINGO : « Ce n’est pas la peine de me dire ça maman, c’était dans mes intentions de toutes façons ! » Il pensa très fort à ESPERANCE et à l’amour profond qu’il éprouvait pour elle. Il allait devoir se sacrifier et la sacrifier elle aussi, en faisant du mal à cette jeune fille qu’il adorait plus que tout pour qu’elle puisse l’oublier. Il demanda la main à la douce MYRIAM qui vit le chagrin dans ses yeux mais qui ne dit rien. Elle accepta pour son fils et aussi un peu pour elle-même car elle n’avait jamais cessé de l’aimer. Puis il les fit entrer à sa clinique pour les préparatifs et il appela un prêtre qui les maria. Puis il dit à sa femme qu’il avait une situation très urgente à régler et qu’il fallait qu’il le fasse maintenant. Et de nouveau il reprit la route pour se diriger vers ESPERANCE. Il n’arrivait pas à pleurer : sa douleur était trop profonde. Il devait se montrer très dur pour qu’elle le déteste. Ca allait être très difficile à faire mais deux êtres dans la détresse comptaient sur lui alors il ne devait pas flancher. Il regarda longtemps la porte avant de frapper. La jeune femme vint lui ouvrir mais un froid glacial l’envahit très vite. Il n’était plus le même homme super doux qu’elle avait appris à connaitre. Elle avait l’impression d’être devant un étranger. Il avait évité ses lèvres et ses câlins. ESPERANCE : « Que se passe-t-il DOMINGO ? C’est fini, c’est cela ! Tu en as mare de moi ! Je ne suis déjà plus qu’une histoire ancienne ! » Le cœur de celui-ci pleurait des larmes de sang. Il devait saisir la perche qu’elle venait de lui tendre sans le savoir ! DOMINGO : « Je suis désolé ESPERANCE ! Tu es une fille formidable et j’ai vraiment apprécié tous les moments passés avec toi ! Maintenant c’est fini, je suis un homme marié et mon fils et ma femme ont besoin de moi ! Pardonne-moi si tu le peux ! Tu es jeune, tu m’oublieras vite ! »Une gifle retentissante succéda à ses paroles. Le chagrin de celle-ci avait parlé ainsi ! ESPERANCE : « Va t’en, lui dit elle ! Je ne veux plus jamais te revoir ! Cours vers eux et oublie-moi. J’aurai du me méfier, c’était trop beau pour être vrai ! Sors d’ici….. » DOMINGO n’avait qu’une envie : c’était de la prendre dans ses bras et de lui dire à quel point il l’aimait. Il toucha sa joue meurtrie par l’impact des doigts et il vit dans la glace la marque de cette main qu’il aimait plus que tout caresser. Il resta un long moment au bas des escaliers à verser toutes les larmes de son corps comme un adolescent. Il l’entendait pleurer et ça lui faisait tellement mal mais il ne pouvait plus reculer maintenant. Il se leva et partit vers sa destinée….. CHAPITRE CINQ Pendant ce temps là, dans le cottage où elle s’était réfugiée avec son chiot, ESPERANCE reçut un coup de fil inattendu : DOC ANDREWS : « Bonjour Melle Libertiny, ici le docteur Andrews. J’ai le résultat de vos examens et de vos analyses. Félicitation jeune femme c’est positif, dans sept mois vous serez maman ! » Celle-ci abasourdie mais très émue reposa le téléphone et caressa son ventre. Elle attendait un bébé de cet homme qui lui avait apporté tant de bonheur et ensuite fait tant de mal. Elle n’avait plus le droit de vouloir mourir, pour cet enfant qu’elle élèverait avec amour tout en ne lui disant aucun mal de son père et ce petit chiot qui la regardait avec adoration. ESPERANCE : « Non stop, pense à lui ou à elle ! Tu es seule et alors tu en as l’habitude ! Dès demain, tu récupères ta voiture et tes bagages et tu t’en vas très loin d’ici, très loin, là où le mal ne t’atteindra pas, loin de lui. » Sur ces réflexions elle posa la tête sur l’oreiller et finit par sombrer dans un sommeil rempli de cauchemars. Le lendemain le réveil fut très dur pour elle. Elle se sentait très mal mais elle devait réagir. Ces deux êtres vivants comptaient sur elle : son bébé qui grandissait en elle et son chien qu’elle finit par appeler BETHOVEEN. Elle alla prendre une bonne douche puis revint près du téléphone. Devait-elle le lui dire ? Cette question n’arrêtait pas de résonner dans sa tête. Non il ne voulait pas d’elle, il ne voudra pas du bébé non plus et cet enfant était tout ce qui lui restait de sa famille, enfin le croyait elle ! Elle prit le téléphone et appela le dépanneur afin qu’il lui ramène sa voiture au cottage. Pendant ce temps des pensées tenaces tournaient sans arrêt dans son crane et une sonnerie de son portable la sortie de cet état d’esprit inconfortable : c’était son tuteur qui l’appelait. BRYAN LAFFERTY, son beau père était un homme très secret qui, brisé par la vie et le malheur peu de temps avant l’arrivée de cette petite fille qui lui était confiée, avait du mal à montrer quand il aimait quelqu’un. Aussi quand ESPERANCE apparut dans sa vie aussi malheureuse que lui, il l’aima tout de suite mais il ne sut pas le lui montrer de peur de souffrir à nouveau. Il l’éleva du mieux qu’il le put car il n’avait pas l’habitude des filles. Malheureusement il n’avait pas su lui montrer cet attachement profond qui le reliait à elle et quand elle eut atteint ses dix huit ans, elle demanda à être maitresse de sa fortune et de sa vie .Elle partit à l’aventure, voulant découvrir les mondes et leurs coutumes : c’était son rêve…….Elle lui manquait cruellement et il devait le lui dire. Et c’est comme ça qu’il se décida à se sortir de sa réserve et de lui téléphoner…… BRYAN : « Ma chérie c’est moi, comment vas-tu ? Je sais que l’on n’a jamais été vraiment proche tous les deux et surement à cause de moi mais tu me manques cruellement ma petite chérie, ma petite fille adorée ! » ESPERANCE étourdit par cet aveu, pleura au téléphone. Celui-ci se crispa et crut que c’était de sa faute : »pardon ma puce, je ne voulais pas te faire pleurer ! » ESPERANCE : « viens me chercher papa je t’en supplie ! Je ne me sens pas bien ! Je te raconterai tout ! Viens vite s’il te plait ! » BRYAN tout ému qu’elle l’ait appelé papa, lui demanda où elle se trouvait. Il lui dit de s’allonger, qu’il arrivait aussi vite qu’il le pouvait ! Quand il arriva et qu’il vit son triste état, il la prit dans ses bras et lui murmura pleins de mots d’amour. Elle pleura toutes les larmes de son corps sur lui. Il lui fallut un bon moment pour qu’elle puisse se calmer un peu et elle lui raconta tout d’une voix secouée par le chagrin et les sanglots. ESPERANCE : « Il ne veut pas de moi papa ! Il ne voudra pas du bébé non plus et moi je veux le garder ! Je me sens tellement mal, je suis frigorifiée ! BRYAN retrouva ses reflexes de chirurgien enfouis en lui bien qu’il fut chef diplomate aujourd’hui. Il soigna de son mieux son enfant, priant Dieu pour qu’il ne la lui prenne pas elle aussi. Mais il dut constater aux fils des heures qu’il valait mieux la conduire au plus vite à la clinique qui n’était pas très loin sinon elle risquait de perdre sa vie et celle de son enfant qu’elle aimait tant. Et lui aussi n’avait aucune envie de la perdre. Aussi il la recouvrit d’une couverture bien chaude après avoir déposé BETHOVEEN et ses bagages dans sa voiture. Il l’installa le plus confortablement possible et il fila aux urgences de la clinique……….
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